Mosaïque du Christ Ressuscité

Copyright © 1998 Paroisse de Gambsheim

Mosaïque du Christ Ressuscité à l'église paroissiale de Gambsheim inaugurée le 11.04.1998;

l'œuvre de l'artiste  M. Gérard BRAND d'Obernai, éclairage réalisé par M. Bernard SUPPER

 

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Appel aux Amis de Gambsheim

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UNE MOSAÏQUE GRANDIOSE

Un élan de fierté ! Une expression d’amour spontanée pour la beauté d’une œuvre d’art  ou tout simplement le respect des traditions religieuses qui lui sont chères, ont conduit la Communauté des fidèles de la paroisse à doter son sanctuaire d’une magnifique mosaïque : Le Christ ressuscité.

Ce décor grandiose est le fruit d’une consultation publique bien menée qui a orienté le choix d’un sujet tout à fait différent de ce qu’aurait pu être la restauration du maître-autel d’antan (se trouvant aujourd’hui à l’Église St Louis à Neuf-Brisach).

Aussi, la mise à l’honneur de nos saints patrons NAZAIRE et CELSE qui réapparaissent dans le tableau, est une idée très louable. Ces derniers ont été arbitrairement écartés de nos armoiries en 1946 par une commission héraldique départementale pour le motif suivant : « armes très compliquées et mal disposées » de sorte que le blason de Gambsheim simplifié ne comporte plus que le fer de flèche.

Une initiative du curé actuel de la paroisse a donné le départ à cette réalisation depuis longtemps envisagée, revue, repensée mais toujours réabandonnée.

Une explication à cela peut se trouver par un retour dans le temps qui se situe dans les premières années de l’après-guerre. Au moment où la décision fut prise par les responsables de la Commune et de la Paroisse de reconstruire une nouvelle église au centre du village, une étude approfondie fut engagée dans l’optique de décorer le chœur avec le retable de la nativité récupéré dans les ruines de l’ancien sanctuaire.

Cette étude menée par les élèves de l’école d’Architecture de Strasbourg établissait l’aménagement d’une niche dans la maçonnerie pour recevoir ce décor monumental. Malheureusement, cette antiquité avait beaucoup souffert des intempéries durant son séjour dans l’église en ruine et le coût de la restauration s’avérait très élevé. A cela venait s’ajouter l’avis des critiques d’art qui déconseillèrent le mariage de l’antique chef d’œuvre avec l’architecture moderne de l’église actuelle.

Un autre projet de substitution fut alors envisagé par le curé en place, et l’idée d’une grande tapisserie commença à faire son chemin. Le curé MAECHLER se décida à vendre l’autel pour constituer avec ce bénéfice un fond substantiel pour l’achat d’un gobelin; mais sa mort subite ne lui laissera pas le temps de réaliser son rêve.

Durant les décennies qui nous séparent de ces déboires, nos décoratrices bénévoles de l’église rivalisèrent d’ingéniosité pour habiller le chœur, et les décorations florales donnèrent un aspect de couleur et de gaieté à ce lieu en l’absence de chef d’œuvre tant espéré !

Devant cette œuvre majestueuse de la RÉSURRECTION, le plus difficile pour les plus anciens d’entre nous sera d’oublier une nostalgie : n’avions nous vraiment pas les moyens de restaurer le retable de la nativité ? Cela accepté, ils pourront méditer, se rappelant en pensée le souvenir de celui-ci, et le chemin que nous avons parcouru en passant de la représentation de la nativité sur la toile vers la mosaïque annonçant la résurrection.

 

R. Hansen

Note de la rédaction: Comme secrétaire de mairie de Gambsheim durant cette période mouvementée de l’après-guerre, Monsieur Hansen est particulièrement bien placé pour parler des nombreuses péripéties qui ont marqué cette époque de la construction de notre église.

voir aussi le bilan financier de la mosaïque

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